Pottock

Description

 

 
 
 
 
 
 
 

Le POTTOK (prononcer Potiok) c'est ce petit cheval Basque qui vit en totale liberté sur tes montagnes situées entre la France et l'Espagne, extrêmement rustique, dont l'origine se perd dans la nuit des temps et dont le groupe sanguin est unique en Europe.
De petite taille en raison de l'acidité du sol et de la pauvreté de son alimentation, il ne survit plus à l'état libre, aujourd'hui, que
sur quatre massifs sauvages aux noms colorés : la Rhune, l'Ursuya, le Baygoura et l'Artzamendi ou Montagne de l'Ours, à proximité directe de l'Océan Atlantique.
Victime des défrichages massifs de son biotope sauvage, de la déforestation et du goudronnage des routes depuis vingt ans ainsi que des croisements malheureux avec d'autres races de chevaux comme le Trait Comtois, Trait Breton, Poney Shetland, ou même, avec l'encouragement  des Haras Nationaux afin de produire des petits chevaux de compétition, avec des Etalons Pur-sang Arabe ou Welsh, le vrai Pottok du type originel est en train de disparaître.
 

Mode de vie :

Fin et brillant en été, le pelage s'épaissit en hiver pour devenir totalement impennéable et protège parfaitement le Pottok des intempéries et du froid.
On rencontre aujourd'hui une majorité de chevaux pies ou Alezans en montagne, ayant en fait un pourcentage variable de sang Pottok, mais par leur conformation différente ou la couleur de leur robe, on peut déterminer l'origine du mélange avec les autres races de chevaux déjà citées.
Il n'y a pratiquement plus d'étalons de type originel en montagne, et s'il reste deux cents juments de pure souche disséminées sur les quatre massifs où l'on en rencontrait encore en 1992, c'est bien le grand maximum.

Sauvegarde :

Si rien n'est fait pour enrayer cette évolution dramatique, il n'y aura plus de véritables Pottoks en liberté dans les montagnes du Pays
Basque d'ici à une dizaine d'années. Il faudrait sensibiliser les municipalités afin de limiter les défrichages sur les landes communales,
placer des panneaux d'information sur les routes principales du berceau de race du Pottok, subventionner, même de façon modeste, les propriétaires de Pottok de type originel qui en possèdent encore en liberté dans la montagne afin qu'ils conservent leurs reproductrices et leur proposer des étalons de pure race.
L'organisation d'un rassemblement annuel au pied de chaque massif,
permettrait de sélectionner les vrais Pottoks, les désinsectiser et les vermifuger, établir des signalements graphiques ce qui éviterait
le cruel marquage aux oreilles ou l'utilisation d'entraves en bois pour limiter leurs déplacements, et la vente des poulains au sevrage
à des particuliers plutôt qu'aux boucheries chevalines, pour une bouchée de pain (750 F en moyenne...)
Apprivoisé jeune, le Pottok devient très vite un petit cheval très doux, mais néanmoins vif, très doué sous la selle, à l'attelage ou pour le saut d'obstacles.
Elevé en prairies, s'il ne peut plus se réadapter à la vie libre et sauvage de la montagne, il gagne en revanche plusieurs centimètres
au garot, et se révèle être une excellente monture pour adolescents et adultes, adeptes de la promenade ou de la randonnée. Et il vaudrait mieux cela que l'étal du boucher qui l'attend toujours aujourd'hui.
La  création  d'une Réserve naturelle du Pottok sur une colline sauvage au coeur du Baygoura permettrait la sauvegarde et le maintien  d'un  troupeau modèle composé de chevaux du type originel, dont les produits pourraient être replacés avec l'accord des éleveurs de montagne, sur les autres massifs montagneux, afin de régénérer les populations disparates qui s'y trouvent. Ce projet a vu le jour début 93 avec un petit troupeau homogène de type originel, de huit juments et un étalon sélectionnés.
 
 


Pourvu que longtemps encore le galop du Pottok résonne sur les rochers de la Montagne de l'Ours.

Standard

  • Mesurant 1,25 m au garot en moyenne, 
  • la robe est noire ou brune, 
  • le profil de la tête est rectiligne, légèrement concave au niveau des yeux, 
  • les oreilles sont petites et expressives, 
  • l'encolure est courte, le dos est long, la croupe légèrement avalée, 
  • les membres fins et secs sont terminés par de petits sabots noirs à la corne très dure, parfaitement adapatés à la marche en montagne. 

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    Les crins sont abondants et la queue est plantée bas. 

Pour en savoir plus