HistoriqueEn Bretagne, au début du siècle, on comptait une importante population de vaches noires et blanches (quelquefois ardoisées ou marron et blanches), petites, très rustiques, bonnes laitières très adaptées aux terrains pauvres et acides. Les taureaux et les boeufs travaillaient la terre et produisaient une viande réputée.En 1932 un Herd-book fut créé mais très peu de bovins y trouvent leur place. Le type choisi est très limitatif (alors que les types étaient multiples selon les régions) et l'on arrive bientôt à une consanguinité serrée. Situation actuelleAujourd'hui, on compte environ 500 vaches bretonnes. Très peu des troupeaux restant sont conduits en race pure (beaucoup d'éleveurs pratiquent le croisement...ou des croisements avec d'autres races laitières). Il y a encore quelques années, les Landes, le Gard, le Massif-Central et les Pyrénées avaient conservé de beaux petits troupeaux.AptitudesSur les sols pauvres : granites, basaltes, sables, landes et marais, cette vache fait merveille. Laitière de choix pour la production familiale ou fromagère, elle produit un lait riche, équilibré avec une production élastique selon l'alimentation, ce qui lui évite carences et maladies.Bonne mère et d'une grande longévité, elle permet l'exploitation de terrains délaissés et embroussaillés, de tourbières, de marais et de parcours accidentés. DevenirC'est une vache qui convient à la production laitière destinée aux petites collectivités ou à la famille, à la production de produits finis (fromage, beurre, crème). La viande des mâles (plus lourds) est appréciée des connaisseurs. Elle convient bien à l'entretien des zones accidentées et délaissées, même sur de petites surfaces.EDF a actuellement mis en place une expérience d'entretien de site à l'aide de vaches bretonnes et de chevaux pottok à Saint-Vallier. Marie-José LE BERRE |
Depuis les années 50 , l'élevage DAHIEZ fonctionne donc
en consanguinité presque totale, essaimant dans les Pyrénées,
dans le Massif Central, aux environs de Toulouse, sur les rives du Rhône
et en Ardèche.
Chaque éleveur possède plusieurs souches matrilinéaires
( vaches ) et se procure un taureau dans un autre troupeau , en préférant
un sujet de souche matrilinéaire différente .
" La présence d'éleveurs de BPN dans des régions
géologiquement différentes permet d'obtenir la variabilité
génétique nécessaire ..."
Si l'on considère que la consanguinité est surtout un
révélateur de tares , il semble que la BPN souche DAHIEZ
en soit pratiquement exempte puisqu'aucune n'est apparue jusqu'à
présent. Pas non plus de fragilité ou de mortalité
néo natale qui pourrait inquiéter
Par ailleurs, il existe un site internet consacré à la
Bretonne -Pie-Noire
http://perso.wanadoo.fr/armorique/